Un
référendum a été organisé sur la question et 75% des participants ont appuyé la
proposition. Depuis le 1er janvier 2013, les résidents peuvent
simplement se procurer une carte à puce au coût de 2 euros (qui, je suppose,
doit couvrir les coûts de production de ladite carte) et, par la suite, ils n’ont
rien à débourser pour utiliser les autobus et les tramways.
Le
maire de cette ville de 423 000 habitants situé à 80 km au sud d’Helsinki
affirme que la ville subventionnait déjà le transport en commun à 70% et que les
coûts additionnels de la gratuité seraient de 12 millions d’euros par année.
Cette
mesure a été mise en place dans le but de réduire l’utilisation de la voiture
dans la ville et d’améliorer la mobilité des citoyens moins nantis. En date du
18 février 2013, le nombre d’abonnés était en hausse de 8 000 personnes,
ce qui suggère que bien des déplacements à voiture seront évités, réduisant ainsi
les émissions de gaz à effet de serre. De plus, le gouvernement Estonien s’est
engagé à verser 1 millions d’euros pour chaque tranche de 1 000 abonnés
supplémentaires. C’est donc dire que la ville rentrera dans ses frais.
Quant
au gouvernement Estonien, il pourra probablement bénéficier d’une réduction des
coûts de soins de santé parce que l’utilisation du transport en commun – en comparaison
avec la voiture – est associée à une pratique d’activité physique plus élevée.
Par exemple, une étude États-Unienne a montré que les utilisateurs du transport
en commun accumulent 19 minutes d’activité physique supplémentaire par jour (Besser
et Dannenberg, 2005).
Référence
Besser LM, Dannenberg AL. Walking to public transit : steps to help meet physical activity recommendations. American Journal of Preventive Medicine. 2005;29(4):273-280.
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