
En mettant en place de telles
limites de vitesse, il serait possible de réduire de façon très importante la
gravité des blessures subies par les cyclistes et les piétons lors d’une collision
avec un véhicule motorisé. En effet, lors d’un impact à 32 km/h (20 milles à l’heure),
le risque de mortalité est de 3% tandis qu’à une vitesse 2 fois plus élevée (40
mph), le risque atteint 90%.
D’après une étude parue dans la
revue British Medical Journal, l’introduction
de limites de vitesse de 20 milles à l’heure dans certains quartiers de Londres
a permis de réduire le risque de
mortalité et de blessures graves de 46% pour l’ensemble des usagers de la route,
et cette diminution atteint 50% chez les enfants (Grundy et al., 2009).
Il y a quelques mois, le parlement
Européen a recommandé à ses États-membres de mettre en place la mesure proposée
par la Fédération Européenne des Cyclistes. Reste à voir si les États iront de
l’avant…
Référence
Grundy
C, Steinbach R, Edwards P, Wilkinson P & Green J. Effect of 20 mph traffic
zones on road injuries in London, 1986-2006: controlled interrupted time series
analysis. British Medical Journal.
2009;339:b4469.
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